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Journée catastrophe
4 janvier
Nuit très courte.
Je fais mes adieux à tous les participants qui retournent à Zaventem (Bruxelles)
L’étiquette bagage ne sort pas alors que j’ai le boarding pass en mains.
L’hôtesse ne me laisse pas passer et m’enguirlande copieusement et m’envoie vers une autre file pour enregistrer mon sac. Je ne suis pas la seule sans étiquette car la file est longue.Alors que je croyais que ma valise cabine allait poser problème car pleine de pots de skyrs vides pour ma collection, ce sont mes chaussures et mon ordinateur qui suscitent un contrôle poussé par 3 personnes.
Que de temps perdu !!!
Plus le temps d’aller au duty free acheter les derniers chocolats.
La porte d’embarquement est très loin et en plus, il faut descendre au niveau inférieur et attendre un bus (17 mn) qui mettra 13 mn pour arriver jusqu’à l’avion.
Comme il y a un autre avion à côté dont les turbines fonctionnent, les valises cabine ne roulent plus mais s’envolent !!!
Je ne suis pas encore assise que les portes se ferment.
Vol sans histoire.Pour une fois, mon sac arrive dans les premiers.
En attendant mon chauffeur, j’envoie un SMS et remets mon GSM dans ma poche. Enfin, je crois qu’il est dans ma poche, en fait, il est tombé et je ne l’ai pas entendu car un avion roulait à côté de moi.
Mauvaise surprise, plus de téléphone et beaucoup de photos perdues.
Je ne m’en aperçois que 2h après.
J’essaie d’appeler les objets perdus à l’aéroport mais un disque m’enjoint d’envoyer un courriel. Je n’aurais jamais de réponse.
Une semaine plus tard, ma voisine reçoit un SMS d’un chauffeur de taxi qui avait trouvé mon GSM et l’avait mis dans sa boîte à gants et oublié. Il a tout simplement écrit au dernier destinataire de mes messages.
Rendez-vous pris pour la restitution.
Il n’a pas voulu de dédommagement, heureusement que j’avais acheté une boîte de chocolats.
Il y a encore des gens honnêtes.
Tags : Islande
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