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Les portes de la douche du 3ème étage sortent de la coulisse !!!
Le propriétaire me dit qu’il faut aller au 1er étage. On ne s’en sortira pas de ces histoires de sanitaires !!!
Départ à 8h30, 9°, gris et crachin
Quelle est la signification de ce panneau ? réponse plus bas
Bolungarvík
Hólskirkja (pourquoi pas Bolungarvíkskirkja ?)
Au bout de la route 630, la baie de Skalavík
Cet endroit a été habité jusqu’aux année 1960. Depuis, ce sont des maisons secondaires
Cascade sur la Breiðabólsá
Méandres de la Þverá
La Þverá se jette dans le détroit de Danemark (Grænlandssund, ce dernier signifiant détroit du Groenland).
En face à 200 km, les côtes du Groenland
La Þverá s’étire en de nombreux méandres avant que d’aller mourir dans la mer
La neige est encore présente dans les Bolafjall (636 m)
Bolungarvík
Bolungarvík est située sur la trajectoire des avalanches. Un Pare-avalanches a été érigé en 2010. Il consiste en une barrière transversale de 710m de long et de 8 cônes placés plus haut dans la montagne
Signification du panneau précédent : Aire de covoiturage. Il n’y a pas de transports en commun entre Bolungarvík et Ísafjorður. Les automobilistes s’engagent à ne pas faire payer plus de 200 ISK (1.60€) de prise en charge plus 10 ISK (0.08cts €) par km parcouru
Entrée du tunnel construit en 2010 pour éviter la route côtière 61. Les nombreuses avalanches et chutes de pierres bloquaient la route en isolant Bolungarvík et Ósvör
Ísafjorður
Turnhús : Musée maritime situé dans un bâtiment en bois érigé en 1784 par les Danois. Il servait d’entrepôt à l’époque du commerce royal. La pêche a toujours été l'activité économique la plus importante des Vestfirðir, et le musée donne un aperçu unique de l'histoire et de la culture maritime de la région.
Turnhús et Krambúd (construite en 1757. Elle a été utilisé comme magasin jusqu'au début du 20ème siècle, lorsqu’elle a été transformé en résidence privée
Faktorshús (la maison du directeur) construite en 1765
Tjöruhúsið construite en 1781, elle était utilisée pour la transformation du poisson et comme entrepôt. C’est maintenant le meilleur restaurant de pêche d'Islande
Cette maison est la plus récente dans la zone du musée. Elle a été construite en 2005 et est utilisée comme un bâtiment de stockage, un atelier de réparation et des installations pour le personnel. Le but est d'agrandir cette maison dans les deux prochaines années. L'agrandissement servira d'espace d'exposition, de bureau d'information touristique, d'installations pour le garde forestier de la réserve naturelle de Hornstrandir et éventuellement d'un ou deux autres bureaux.
Sculptures sur pierre
Un Alien
En mémoire des marins du convoi QP13 Arctic qui ont péri sur la côte d'Islande le 5 juillet 1942
Le Leroy Merlin local
Hnífsdalur :
Hnífsdalskapella. Certainement la seule église avec un panneau de basket accroché au mur
Beau décor pour ce camion
Goélands argentés
Encore une tentative avortée à Ísafjarðarkirkja
Mon château, j’ai indiqué la fenêtre de ma chambre. C’est pratique, il y a la sortie de secours juste à côté. Il va juste falloir que je me mette vite fait au régime, car la grande fenêtre ne n’ouvre pas ; il faut passer par le petit vasistas !!!
L’installation électrique. Mais que fait la commission de sécurité ???
Le dîner
150 km
Entre 5 et 10°
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C’est l’été (il paraît)
Cette nuit, le temps était tellement bouché que l’éclairage public était allumé !!!
Le vent a soufflé en tempête toute la nuit, il a chassé la pluie.
9° à 9h, mais pas 10° à 10h et 11° à 11h…
Ça faisait 2 ou 3 jours que je ne m’étais pas regardée le visage dans un miroir. Je viens de voir que j’ai chopé des coups de soleil sur les paupières et le nez. On se demande bien comment !!!
Déambulation dans les rues d’Ísafjörður à photographier les maisons anciennes.
L'office de tourisme
La pluie est revenue
Os de baleine
Rhubarbe à fleurs rouges
Les deux vieux tacots du boulanger pour effectuer sa tournée. Les deux premières voitures ayant circulé à Ísafjörður
Les pirates attaquent
Maison en bois construite par des marchands danois en 1816
Ancienne maison des Postes et Téléphones
Deux bateaux de croisière sont venus s’amarrer cette nuit.
Les croisiéristes déambulent dans les rues comme des âmes en peine.
Des petits bateaux font la navette entre le port et le gros bateau qui s’est amarré un peu plus loin dans le fjord.Ísafjörður
Aire de co-voiturage
Merveilleuse route bordée de lupins, angéliques et épilobes pour arriver à Bunárfoss
Kirkjugarðurinn Réttarholti. Eglise désaffectée réservée pour la prière au cimetière d’Ísafjörður
Il ne fait pas bien chaud en ce jour d'été...
Cimetière d’Hnifsdalur : Monument en souvenir des marins disparus
Monument en souvenir des marins disparus en mer
Au loin, le Hornstrandir
Il est temps de monter dans le bateau pour le Hornstrandir.
Il pleut toujours, le vent souffle toujours aussi fort.
On m’avait dit qu’il ferait très froid à Hesteyri. J’ai donc appliqué la technique de l’oignon : chemise Damart, polo à manches longues, polaire bien chaude et ciré de marine. Sans oublier les collants d’hiver et les chaussettes. L’écharpe et les gants dans le sac à dos.Nous sommes un petit groupe : 3 Suisses de Fribourg francophones (Geneviève et son époux et Camille leur fille), 2 Suisses germanophones parlant très bien le français et moi-même.
La mer est assez calme, soudain, Camille aperçoit une baleine. Aucun appareil photo n’était sorti. Dommage, mais nous profiterons de son ballet.
Hesteyri est connue pour être la toile de fond du roman Je sais qui tu es par Yrsa Sigurðardóttir
Elle est située au bord de l’Hesteyrirarfjörður dans les Jökulfirðir (les fjords des glaciers)
Arrivés à Hesteyri, c’est le ciel bleu et le soleil qui nous accueillent.
Ôtés le ciré, les chaussettes et la polaire. Impossible de me déshabiller plus si je veux rester décente.
Nous allons doucement vers la « maison du docteur » où une collation nous attend. Il était prévu un rafraîchissement et un gâteau. Nous avons eu une excellente soupe de poisson et thé, café ou chocolat chaud.
Bien lestés, chacun est parti explorer les alentours.Cascades à gogo sur l’Hesteyrará
Les gens qui vivaient à Hesteyri étaient des agriculteurs et pêcheurs. Ce n'était pas un endroit particulièrement occupé jusqu'à ce que les baleiniers norvégiens y construisent une usine, à deux kilomètres du village, en 1890 avec un port et des habitations pour les travailleurs. Hesteyri est devenu une communauté active avec une école, un magasin et une église. Au moment le plus occupé, la population comptait une centaine d’habitants.
Les Norvégiens ont dirigé la station baleinière à Stekkeyri de 1894 à 1915. La station a fermé lorsque l’interdiction de chasse autour de l’Islande a été édictée pour 10 ans.En 1927, une entreprise de Reykjavík a appelé Kveldúlfur hf a acheté la station aux Norvégiens et l'a transformée en une usine de farine de harengs.
Entre 1920 et 1940 vécurent environ 80 personnes avec une école, un magasin, un bureau de poste, un téléphone, un médecin et une clinique.
Ensuite, le hareng a disparu ; en 1940, l'usine a fermé ce qui a été dévastateur pour Hesteyri, car l’usine était l'employeur principal. Par conséquent, sans travail, les gens ont commencé à partir.En 1952, il n'y avait plus que 30 personnes à Hesteyri qui vivaient sans électricité et routes. Au printemps, ils se sont réunis dans la maison de la communauté pour savoir ce qu'il fallait faire. Lors de cette réunion, ils ont décidé de tous partir d’Hesteyri à l'automne suivant. Depuis novembre de cette année, personne n'y a vécu en permanence.
Il reste encore 10 maisons qui sont utilisées comme maisons d'été par leurs anciens habitants et leurs descendants.
Il ne subsiste que les ruines de l’usine.
Maisons à Hesteyri
Une église a été construite à Hesteyri par les Norvégiens qui possédaient l'usine baleinière Stekkeyri, elle a été consacrée le 3 septembre 1899. Ils trouvaient que les Islandais qui ne pouvaient pas assister aux offices étaient pervertis.
Elle a été déplacée à Súðavík en 1962.
Mémorial avec une cloche et une croix de cuivre avec un dessin du cimetière et une liste de ceux qui y sont enterrés.
Depuis la protection du village en 1975, la flore, la faune et la faune indigènes ont prospéré. La faune est composée de renards arctiques, de nombreux oiseaux nidificateurs et de phoques.
J’avais entendu un drôle de cri, il m’avait semblé voir quelque chose bouger au loin.Je m’immobilise et scrute le paysage.
À l’horizon, j’aperçois des oreilles, des yeux puis un petit museau.
Pas de doute, il s’agit bien d’un goupil.
Cliquer sur les photos pour les agrandir
Je ferme un peu les paupières afin qu’elle ne soit pas attiré par l’éclat de mes yeux J et j’attends patiemment qu’elle approche. Elle musarde, écoute le pluvier doré qui est à ma droite, sent à gauche et à droite, s’arrête pour un petit pipi (c’est une renarde), croque une baie, renifle les pissenlits, glapit, regarde les arbrisseaux. Elle déambule tranquillement et peu à peu s’avance , semblant ne pas faire attention à moi.
Je suis plus immobile que jamais, l’appareil photo en action.
Photo : Camille Monnard
Un campeur, installé à quelques mètres de mon affût arrive avec son appareil photo sentant bien qu’il se passe quelque chose. Pourvu que la renarde ne s’enfuie pas !!!
D’un seul coup, Maître Goupil s’élance, passe à quelques mètres de nous et fonce vers la table des campeurs.L’homme m’explique qu’il avait trop de soupe aux vermicelles et qu’il l’a jetée à terre. La renarde, par l’odeur alléché, n’écoute que sa gourmandise faisant fi des humains. Elle dévore cette délicieuse soupe lyophilisée et s’en va tranquillement sans même nous jeter un regard.
Moralité : Il ne faut pas jeter ses détritus par terre, sauf en cas de renard dans les parages et il faut les jeter loin du banc pour la beauté des photos
Les campeurs devront faire attention à leurs provisions cette nuit.
Deux pluviers dorés détournaient notre attention pour que nous n’allions pas vers le nid de Madame.
Un moment de bonheur sous le soleil.
C’est enfin l’été.
Il est temps de repartir.Le bateau file à vive allure
Nous arrivons à Ísafjörður sous la pluie et le vent….
C’est cuit pour le soleil de minuit en ce jour de solstice d’été.
45 km
De 10° à ??
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22 Juin
Et il pleut toujours et encore, et il y a du vent…
Le bateau du jour, le Marco Polo : 800 croisiéristes
Suðavík
Litla skiptibókasafnið : petite bibliothèque d’échange de livres
J’ai laissé 2 romans et 2 livres sur la France
Bouteille de récupération de cannettes vides. Suðavík est une ville verte
Sauratindar (856 mètres)
Ici aussi, on pratique le covoiturage
Le port (avec les gouttes de pluie sur l’objectif)
Suðavíkurkirja
Histoire
J’ai eu de la chance car l’église était fermée. J’ai frappé à la porte car je voyais l’organiste répéter et elle a eu la gentillesse de m’ouvrir pour une minute.
Fontaine à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie en mer. Elle a été conçue par Guðmundur Lúðvík Grétarsson et inaugurée en 2010
Le Hornstrandir
Ferme à saumons
Le 16 janvier 1995, une avalanche glissa sur le village à 6h25 et détruisit plusieurs bâtiments, pour la plupart des maisons d'habitation. Quatorze personnes furent tuées dont huit enfants et douze furent blessées. Une tempête de neige rendait difficiles et dangereuses les opérations de secours. Le dernier survivant fut dégagé 23 heures après la chute de l'avalanche et les recherches continuèrent jusqu'au soir du 17 janvier []. Un fonds de secours fut ouvert au public et permit de collecter 300 000 000 couronnes (environ 3 000 000 € à l’époque).
Deux autres avalanches tombèrent depuis le Traðargil et détruisirent d'autres maisons mais, la zone ayant été évacuée, aucune victime ne fut à déplorer.
Au cours d'une réunion publique tenue le 23 janvier 1995, il fut décidé de reconstruire le village sur un emplacement plus sûr. Les propriétés se trouvant à l'intérieur du périmètre dangereux furent vendues au gouvernement islandais et la construction commença le 23 août de cette même année. À l'hiver 1996, 51 maisons étaient construites et huit autres avaient été déplacées depuis l'ancienne zone résidentielle. L'activité économique fut déplacée avec les résidents, hormis l'usine frigorifique qui continue d'opérer de la même manière qu'auparavant. De nombreuses habitations de l'ancien village servent maintenant de résidences touristiques pendant l'été.
Monument commémoratif aux victimes des avalanches
Raggagarður, parc de jeux
Mais oui, le soleil existe en Islande, il est derrière les nuages
Port d’Ísafjörður en attendant le départ pour l’île de Vigur
Notre bateau
Le groupe est beaucoup moins sympathique que la veille.
C’est à celui qui bousculera l’autre pour monter dans le bateau.
Vigur,
Longue de 2 km et large de 400 m environ, elle est la deuxième plus grande île de la baie d’Ísafjörður. Son nom provient de sa forme allongée qui évoque un harpon. La famille des fermiers (10 personnes) vit de la culture, de la collecte de duvet d’eider et des œufs ainsi que du tourisme. Autrefois, lorsque l’agriculture était la source de revenus la plus importante, ils transportaient les moutons sur le continent pour l’été afin qu’ils ne dérangent pas les précieux canards « eider » pendant la période de nidification.
Le seul moulin à vent qui subsiste en Islande se trouve à Vigur, et appartient maintenant au Musée national d’Islande. Il a été construit en 1840 et utilisé jusqu'en 1917 pour moudre la farine importée du Danemark.
Il est parfaitement bien conservé
Nous sommes accueillis par des phoques
Guillemot à miroir
Les sternes attaquent, heureusement que nous sommes munis de bâtons.
Sterne
Vestiges d'une bergerie, crèches à foin des moutons
Hornstrandir vu de Vigur
Le canot à 8 rames du XVIII° siècle sert encore à transporter les moutons sur le continent au printemps afin qu’ils ne dérangent pas les eiders
Cane eider
Eider au nid
Eiders mâles et femelles
Chevalier gambette
En souvenir de Sigurður Bjarnason, fermier de Vigur membre du parlement
Les maisons de Vigur ont été construites à la fin du XIX° siècle. Viktoría House date de 1862. Construite en bois prédécoupé en Norvège, la maison a été restaurée en 1993 par le Musée national. La seconde maison fut construite en 1884 par un jeune prêtre, un ancêtre de la famille qui vit aujourd'hui à Vigur.
A Vigur, le ciel est bleu et il ne pleut pas. Il fait même chaud : 15°
Nous dégustons d’excellentes pâtisseries.
J’avais posé mon ciré et mon sac à dos sur une chaise. Lorsque je suis revenue avec mon goûter, deux femmes les avaient posés plus loin et avaient réquisitionné la table et la chaise. J’ai pris une chaise et je suis venue m’installer avec elles en leur faisant un grand sourire. Elles n’ont pas apprécié…
Nous voici dans le plus petit bureau de poste d’Europe, où l’on peut admirer une collection d’œufs. Ce sont les oeufs des différents oiseaux vivant à Vigur
Oie cendrée, eider, le dernier œuf pondu par l’eider
Fulmar boréal, goéland brun, harle huppé
Macareux, guillemot à miroir,
Huîtrier-pie, mouette rieuse, chevalier gambette, bécassine des marais
Plumes récoltées dans un nid d’eider
La femelle pond une couvée par an de 4 à 6 œufs en mai-juin. Le nid est près de l'eau sur le sable ou dans les rochers, éventuellement protégé par la végétation. Il est fait du duvet de la femelle. Celui-ci est utilisé depuis longtemps par les peuples vivant dans le grand nord. Il est récolté dans les nids pendant que la femelle couve les œufs. Un nid d’eider ne contient, en moyenne, que 44 gr de duvet qui amène la production d’environ 7 g de duvet épuré.
Il est utilisé pour confectionner des vêtements chauds et des édredons, nom issue de l'anglais « eider down », « duvet d'eider ». Considéré comme le nec plus ultra pour le garnissage des couettes, le prix de ce duvet est très élevé – une couette de 140 X 200 cm coûte dans les 4 000 euros (prix de 2011).
Kambsnes
Grosse déception : comme il fait très beau, les macareux sont en mer. Heureusement que Camille Monnard, rencontrée à Hesteyri, m'a confié ses photos prises la veille.
Il est temps de repartir.
Ce fut une belle journéeLorsque nous rentrons à Ísafjörður, surprise, il ne pleut pas, il y a des coins de ciel bleu et le vent est tombé
20h33 Le soleil se cache déjà derrière les montagnes
Vue de ma chambre
Entre 7 et 15°
60 km
2 commentaires -
Gris, crachin 6° à 8h en quittant Ísafjörður.
Ce n’est pas un, ni deux, mais trois bateaux qui font escale en même temps, imaginez le bazar dans les rues !!!
Les trois bateaux du jour !!!
Azura : 3096 passagers et AIDAvita : 1266 passagers
Azura AIDAvita
Ocean Diamond : 199 passagers
Soit 4561 personnes qui déambulent comme des âmes en peine dans les rues d’ Ísafjörður. Toutes prennent en photo le musée XXX, mais personne n’y entre…
Suðavík : Eyrardalur
Au XVII° siècle, un homme est venu se reposer dans la vallée d'Eyrardalur après une vie bien remplie. Il était un homme des plus renommés de son époque.
Jón Ólafsson est né en 1593, le fils d'un fermier des Westfjords, mais après un voyage de 11 ans, il a été connu sous le nom de Jón Indíafari (Jón le Voyageur de l'Inde). En naviguant à partir du fjord d'Álfafjörður en 1615, Jón se rend en Angleterre et ensuite en Norvège. Sur son chemin, à Copenhague, Jón est entré au service de Kristján IV, roi du Danemark. Au service du roi, Jón a parcouru le monde connu, notamment le Svalbarð, la Sibérie et un pèlerinage en Inde, d'où provient son nom.
Après ses voyages, Jón a reçu la terre d'Eyrardalur pour y vivre sans impôt pour ses services au roi et où il a écrit son autobiographie "Jón Indíafari" pour laquelle il est devenu célèbre.Un autre homme célèbre a vécu dans la région, þorlák Hinrik Guðmundsson, connu sous le nom de Hrefnu-Láki, le premier chasseur de baleines professionnel d'Islande. Jón est né en 1877 mais n'a vécu que peu de temps à Eyrardalur avant de s'installer à Saura à Súðavík. La vallée d'Eyrardalur a ensuite été achetée par Jón Guðmundsson et c'est lui qui a construit la maison d'Eyrardalsbæ en 1896.
La maison mesure 193 m2 et est construite à la mode norvégienne à l'aide de bois apporté par les Norvégiens qui exploitaient la première station de chasse à la baleine d'Islande ici à Áltafjörður, où Jón était le directeur. La maison d'Eyrardalsbæ fut peu après utilisée comme magasin jusqu'à 1914.
Jón était marié à Karitas Benidiktsdóttir et ils avaient une fille Sigríður Jónsdóttir qui a repris la maison à leur mort.
Sigríður a vécu dans la maison et l’a transformée en ferme jusqu'en 1947, puis elle l’a vendue à Kjartan Jónsson et Ingibjörg Guðmundsdóttir qui s’y sont installés jusqu'à 1968.
La maison est restée abandonnée et s'est dégradée dans les décennies suivantes, finissant par être utilisée comme abri pour les moutons et le cadre des histoires de fantômes pour les enfants du village.La maison a été restaurée en 2007 pour être confiée au centre du renard polaire.
Melrakkasetur (centre du renard polaire)
Le centre du renard est un centre de recherche et d'exposition à but non lucratif, axé sur le renard arctique (Vulpes lagopus) - le seul mammifère terrestre indigène en Islande
A l’extérieur, 2 malheureux renards bleus tournent dans un enclos. Le petit est joueur, il passe sa patte par le grillage et tape sur la chaussure pour attirer notre attention. Il attend une caresse, il est tout doux. C’est interdit de leur donner à manger.
Je m’attendais à mieux. Pourquoi des renards en captivité ???
Pas grand-chose à voir dans le musée.
Renard nu
Renard polaire
Renard bleu
Renard bleu et renard arctique
Renard arctique femelle en tenue d’hiver
Couleurs selon la génétique
Lois sur la chasse au renard en Islande
Canyon de Valagil
Valagil est un canyon composé de couches de lave ancienne. Certains disent que le ravin est nommé d'après les faucons (valur en islandais), qui avaient l'habitude de nicher là-bas. D'autres disent qu'il porte le nom d'une femme appelée Vala qui est tombée dans le ravin et est morte il y a des centaines d'années.
De puissantes et majestueuses cascades tombent de Lambadalsfjall
Les moutons paissent dans les méandres de la rivière
Vigur vu de Kambsnes
Suðavík vu de Kambsnes
Un petit coin de paradis
Cascade sur la Rjúkandi, au fond de l’Hestifjörður
Cascades sur la Kotgil et ?? sur l’Hestifjörður
Phoques à Hvitanes
Cascade sur la Hvalskurðará
Vigur vue du cap Ögurnes
Ögurkirkja (accès fermé)
Séchoir à poisson du XIX° siècle
La piscine thermale de Reykjanes date de 1925, la température est de 36-40°
Le fjord qui fume, l’eau est à 23° car il y a une source géothermique à cet endroit. C’est un ancien bassin utilisé de 1830 à 1927.
Cascade sur la Eyrará
Cascade sur la Þverá
Nauteyrarkirkja
Cascade sur la Hafnardalsá
Il gèle à pierre fendre dans ce pays
Vues de la route 636
Lóndjúp vu de la route 636
Kaldalón
Les 5 kilomètres du fjord Kaldalón s’étendent du nord de l’Ísafjarðardjúp jusqu’au glacier Drangajökull. Il est alimenté par la Fremri Einangursá, la Heimari Einangursá et la Morillá.
Le Drangajökull, toponyme islandais signifiant littéralement en « le glacier des aiguilles », est un glacier d'une superficie de 160 km². Le glacier possède assez peu de langues glaciaires, la plus connue, le Lónsjökull visible depuis Ísafjörður, se trouve au niveau de la Kaldalón (littéralement le « lagon froid »).
C'est le seul glacier islandais entièrement situé sous la limite des 1 000 mètres d'altitude, avec un point culminant à 925 mètres, et aussi le seul à ne pas avoir subi de recul au cours des dernières années.
La Mórilla charrie des terres rouges
Cascades de la Þverár
Cygnes chanteurs
Unaðsdalskirkja
Cascade sur la Dalsá
Cardamines des prés
Ma chambre ou plutôt un dortoir à Dalbær.
La propriétaire s’est bien gardée de me prévenir quand j’ai réservé une chambre pour une personne seule. J’ai payé 95€ parce-que je suis effectivement seule, mais s’il y avait eu quelqu’un d’autre, j’aurais payé 55€.
Je ne dors pas avec n’importe qui !!!
Les WC sont en bas, Il faut traverser la grande salle-à-manger des campeurs pour accéder aux WC. Il n’y en a qu’un seul qui fonctionne sur les trois !!!
Et la douche est payante 5€. Pas question de payer. Vive les lingettes.
Et le petit-déjeuner, que je ne prendrai pas est à 23€
Plus tard, la propriétaire est venue me dire que la douche était gratuite pour moi. C’est pour les campeurs que c’est 5€.
Une bonne douche bien chaude, c’est quand même bien mieux que les lingettes.
En revanche, la serviette n’est pas fournie. Heureusement que j’ai celle de piscine.
L’hôtellerie islandaise, on en reparlera.
Vue sur Ædey
Le brouillard ne s’est pas levé de la journée et la pluie tombe toujours.
Entre 5 et 8°
235 kilomètres
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Le vent a soufflé en rafales toute la nuit mais le brouillard s’en est allé. Malheureusement, il est revenu bien vite
Départ 6h45 : 5°
6h53 : 4°
Un espoir de beau temps ?
Cascade sur la Torfá
Cascade sur la Flautá
Et la pluie recommence.
La Mórilla charrie toujours des terres rouges
3°, la température baisse encore
Les lacs, le long de Steingrímsfjarðarheiði sont gelés
La 61 est une route magnifique bordée de mille cascades et lacs plus ou moins gelés où il est impossible de s’arrêter pour photographier
Staðarkirkja
Cascade sur la Staðará
Arc-en-ciel sur le Bjarnarfjörður
Le vent souffle, la mer est grosse dans la baie de Stekkjarvogur
Chevaux islandais
Grímsey, j’ai prévu une sortie en mer pour aller y voir les macareux cet après-midi
Drangsnes
Kerling représente les restes pétrifiés d’un troll
Uxi son taureau, est la formation rocheuse située au large, près de Grímsey.
Hot-pot triple à 40°
Hólmavík
La sortie en mer de Grímsey a été annulée à cause du trop mauvais temps.
Heureusement que Camille Monnard, rencontrée à Hesteyri m'a envoyé ses photos prises la veille. Ça me donne encore plus de regrets.
Nid d'eider
Suite à un problème de voiture, j’ai été obligée de redescendre au plus vite vers Borgarnes. Pas une photo, j’étais pressée d’arriver. Je suis tombée en panne juste devant la station-service de Baulá
Pour une fois, j’ai une chambre digne de ce nom. Il ne manque rien, c’est très propre. Pour 90€ (quand même…) petit-déjeuner et hot-pot compris
Vue de ma fenêtre
Bref, une journée à oublier
Température de 3°à 10°, soleil depuis 17h mais toujours un vent du diable
322 kilomètres
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