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Clap de fin ?
Pourquoi ce titre ?Ce séjour a été en demi-teinte.
Les prix se sont envolés : 1858 € 3 semaines de location de Duster en 2021 ; 2158€ 2 semaines en 2023.
Le prix des guesthouses n’est pas en adéquation avec ce qui est proposé : plus de 100€ une chambrette microscopique.
Le temps a été exécrable.
Beaucoup de routes fermées à cause du mauvais temps.
La santé m’a joué des tours : très mal au genou, certains jours il m’a été impossible de marcher. Donc, planning non respecté. Il m’a fallu faire l’impasse sur beaucoup d’endroits.
Septembre 2023, je ne veux pas rester sur un échec, je suis donc en train de préparer le vingtième et dernier séjour.
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Dimanche 18 juin 2023
Après bien des péripéties, me voici dans «Mývatn", le Boeing 737 qui m’emmène en Islande.
Décollage 10 minutes avant l’horaire prévu.
A 7h40, un petit-déjeuner gargantuesque est servi : Omelette au fromage, tomates rôties et pommes de terre. Bagel, saumon, tomates et crème épaisse. Yaourt grec, pommes-menthe en gelée. Confiture. Bon jus d’orange bien frais.
Garður
Arrivée 10mn avant l’horaire prévu.
Accueil par les macareux
Je prends livraison de ma Dacia toute neuve (2815km au compteur).
Arrêt chez Bónus pour remplir la glacière. Il me semble qu'il y a beaucoup moins de choix que les années précédentes.
Provisions pour une semaine
Eglise polonaise Jean-Paul II à Keflavík
Un rescapé du temps où l’OTAN était basé en Islande.
La Géante de Keflavík
Dans une grotte mystérieuse près de la marina de la ville de Keflavík vit une géante au cœur d'or. La Grotte Noire de la Géante a été inaugurée le 6 septembre 2008 lors de la fête municipale Ljósanótt (Nuit des Lumières). Ce jour-là, la géante s'est déplacée de sa montagne à la grotte du sud-ouest de l'Islande. Elle n'a pas de nom, car elle l'a oublié, mais est appelée Giganta (Skessan en islandais).
La Géante est un personnage de l'histoire de Sigga et la Géante, de l'auteur islandais Herdís Egilsdóttir de Húsavík, qui a écrit la première histoire en 1959. Ces histoires sont une série très populaire de livres pour enfants sur la petite fille Sigga et la Géante (16 en tout). Le dernier livre de la série décrit sa migration de la montagne dans la grotte de Keflavík.
La géante est âgée de plusieurs centaines d'années et mesure plus de 5 mètres de haut avec des yeux énormes. Elle est assise dans un rocking-chair dans la cuisine de la grotte et vous pouvez voir à travers la porte de la cuisine comment elle respire, rote et pète. La grotte mesure 150 m² et on y trouver un lit et une chaise à la taille de la géante.
La Géante est une gentille géante au grand cœur pour que les enfants n'aient jamais à la craindre.
Il y a une boîte aux lettres dans la grotte où les enfants peuvent lui laisser un message. Les tout-petits peuvent également laisser leurs tétines sur un arbre.
Robe de la géante
Street-Art à Keflavík
Je décide de passer par le sud au lieu de traverser Reykjavík, il y aura certainement moins de monde.
Le brouillard s’installe ainsi que la pluie. Les primo-touristes roulent à 50 au lieu de 90, ça se traîne.Ölfusá
Selfoss : un trafic pas possible, des immeubles en construction partout. La ville a perdu son charme.
Passage à Skyrland, la visite ne vaut pas son prix (1990 ISK : 13,40€)La laiterie lors de sa création
Production des produits laitiers
Au début, la production de la laiterie était assez primitive. Mais aujourd’hui ce sont les ordinateurs qui s’occupent de tout. Le lait est collecté dans des étables mécanisées avant d’être acheminé directement vers la zone de transformation. Là, il est pasteurisé, séparé, purifié et homogénéisé en un seul processus continu. Et tout est soumis à des contrôles de qualité stricts
Les différentes robes des vaches islandaises
Les vaches islandaises sont les plus colorées au monde. Contrairement à l'uniformité ennuyeuse des autres vaches, elles peuvent être noires, blanches, rouges, grises, brunes ou roses et dans toutes sortes de variantes. Les vaches islandaises aiment se démarquer des autres vaches.
Carl Jörgensen, un expert laitier danois, et Ingigerður Ögmundsdóttir, une Islandaise locale, ont fait entrer la fabrication traditionnelle du skyr dans les temps modernes.
En 1929, Carl, âgé de 28 ans, a été le premier directeur de la laiterie et a déménagé à Selfoss avec sa jeune famille. Il a mis en place un processus de production moderne et a parcouru la campagne pour étudier les vaches locales et tester leur lait. Ils produisaient du lait frais, du fromage et de la crème. Mais lorsqu'il s'agissait d'un produit local traditionnel, le skyr, Carl avait besoin de conseils.
Ingigerður était une agricultrice talentueuse dès son plus jeune âge. Elle a étudié l'horticulture, a suivi de nouvelles innovations dans l'agriculture et, au début de la trentaine, était une source respectée de connaissances. C'est vers elle que la laiterie s'est tournée pour obtenir de l'aide sur la fabrication du skyr. Ingigerður a enseigné à Carl le métier qu'elle avait appris à la maison et qui était utilisé dans les fermes depuis des siècles. Ils ont mis en place un grand bac de 90 litres dans lequel on a laissé refroidir et mélangé le lait écrémé avec la culture du skyr. Le lendemain matin, le contenu a été vidé sur le sac et pressé dessus, pour aider le processus de filtration.
Et donc la méthode traditionnelle, utilisée par les femmes islandaises depuis des générations a été introduit dans un cadre laitier moderne.
Malheureusement, malgré l'importance de leur collaboration, Carl et Ingigerður ne s'entendent pas et elle quitte rapidement la laiterie. Plus tard, Carl s'est brouillé avec les propriétaires de la laiterie et est retourné au Danemark, où il a vécu et travaillé jusqu'à sa mort dans les années 80.
Fait inhabituel pour l'époque, Ingigerður ne s'est jamais mariée ni n'a eu d'enfant. Elle est décédée dans les années 50, dans un rare accident de voiture islandais. Leur rencontre, cependant, a été un moment important dans le développement de skyr en un produit moderne.Publicités sur le skyr et les produits laitiers au fil des ans
Il y a un dicton islandais célèbre : "Ceux qui éclaboussent de skyr, le possèdent". Cela signifie que seuls les riches peuvent se permettre de gaspiller ce qu'ils ont.
On dit parfois que les Islandais jettent du caillé en signe de protestation comme d'autres tomates et pierre, Helgi Hóseason est entré dans l'histoire en jetant du skyr sur le président, la première dame, l'évêque d'Islande et un certain nombre de députés lors de l'inauguration d'Albingi en 1972. Les policiers ont réussi à le maîtriser après une course-poursuite acharnée. Durant la révolution des casseroles de 2008, toute la famille venait en ville pour frapper sur des casseroles et éclabousser de skyr les policiers devant les maisons Alþingi.
Le skyr a fait plusieurs apparitions dans les contes célèbres des premiers islandais.
Dans un conte, un chef appelé Gissur Þorvaldsson survit à l’incendie de sa maison en se cachant dans un baril de lactosérum. Dans un autre, le héros de la saga d’Helgi est tellement offensé de s’être vu offrir du skyr qu’il crève les yeux de son hôte ivre. Et un livre de l’époque indique exactement de combien de skyr vous devez nourrir votre esclave.L’espace de vie
La conception de la maison reflétait le climat rigoureux. Pourquoi ne pas regrouper tout le monde dans une seule pièce ? Cet espace de vie commun servait donc à tout : dormir, manger, travailler, accoucher, raconter des histoires, chanter…
Au rez-de-chaussée se trouve une cuisine plus moderne qui a été typiquement créée au XIX° siècle. De l’autre côté, un autre ajout ultérieur : un bureau pour les propriétaires de grandes fermes comme celle de Selfoss.
L’ancienne cuisine
La cuisine d’origine était beaucoup plus basique, avec un feu ouvert et de grandes casseroles, poêles et tonneaux. C’était le royaume des femmes et où les filles apprenaient de leur mère comment fabriquer du skyr.
Depuis la colonisation, le métier s’est transmis depuis plus de quarante générations.
L’entrée
Au fil du temps, les maisons de gazon ont été construites de plus petites et plus épaisses pour résister aux conditions climatiques. Il gelait très souvent et très longtemps.
Les fermes sont devenues un labyrinthe de petites habitations reliées par des passages.
Les selles, les manteaux et le matériel de stockage étaient rangés à l’entrée.L’étable
La vache laitière était le trésor de la famille. Ainsi, contrairement aux moutons et aux chevaux elles vivaient à l’intérieur. Les étables étaient souvent placées sous la zone de vie de la famille, fournissant le chauffage ainsi que le précieux lait.
Le garde-manger
Les provisions d’hiver ne devaient jamais s’épuiser, c’est pourquoi le garde-manger avait des murs épais pour protéger la nourriture des changements de température. Le skyr et le beurre y étaient conservés dans de grands tonneaux en bois. Le skyr produit du lactosérum (un liquide aigre qui fait une excellente boisson énergisante et est également idéal pour conserver les aliments).
Ainsi, en hiver, tout y était stocké, du slátur (panse de brebis farcie) au boudin au foie en passant par la viande de baleine, les nageoires de phoque et les testicules de bélier.
Vue sur la rivière Ölfusá et l’église depuis le cimetière.
Guesthouse Country Dream Langholt 2
Salle d’eau commune.
Je trouve un chouette endroit pour dîner en compagnie des chevaux.
Première journée pleine de péripéties, mais un voyage trop lisse ne laisse pas de souvenirs.
136 Km
Gris- Brouillard – Pluie
De 9° à 12°
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Lundi 19 Juin
Bonne nuit réparatrice au calme.
Petite pluie fine et nuages épaisPlus le temps passe, plus la pluie s’intensifie.
La route 32 est magnifique, elle est bordée par une myriade de lupins, des lacs, une rivière, des marais. Mais impossible de prendre des photos, même une grenouille renoncerait à mettre une patte dehors. Voici la grêle !!!La route est envahie d’immenses flaques faisant jaillir des gerbes d’eau au passage de la voiture.
De l’autre côté du col, c’est l’accalmie, le paysage se découvre.
C’est la première fois que je vois des éoliennes en Islande.Landsvirkjun dirige un projet de recherche et développement impliquant deux éoliennes au parc éolien de Hafid, juste au nord de la centrale électrique de Búrfell. La zone est bien adaptée à l’exploitation de l’énergie éolienne, avec un flux d’air constant et une vitesse du vent atteignant une moyenne de 10-12 mètres par seconde à une hauteur de 55 mètres.
Le parc éolien est construit loin des zones résidentielles et de la faune, mais les infrastructures, les lignes électriques et les routes nécessaires sont facilement accessibles. L’énergie éolienne est la ressource énergétique la plus propre possible. La quantité d’énergie produite par les éoliennes est considérablement supérieure à l’énergie dépensée pour les construire et les éoliennes sont facilement démantelées, laissant peu ou pas d’empreinte environnementale. Des études révèlent que les conditions en Islande montrent un vaste potentiel pour l’utilisation fructueuse de l’énergie éolienne. Grâce à ces expériences, Landsvirkjun a acquis une expérience et des connaissances significatives dans l’exploitation de parcs éoliens dans des conditions islandaises uniques. (source : Landsvirjun.com)
Mon appareil photo commence à faire des siennes, je sens qu'il va me lâcher d'ici peu.
Le barrage hydraulique de Sultartangastöð utilise le flux des rivières Tungnaá et Þjórsá.
Hjálparfoss
La rivière Fossá traverse les falaises de lave de Þjósárdal. Elle s'unit à la rivière Rauðá alors qu'elle sort de la cascade Gjáinn et sunue entre les pseudocratères en bas de la vallée.
Hjálparfoss est occupée par un couple qui se photographie sous toutes les coutures. Et ça dure, et ça dure. Comme il recommence à pleuvoir, je n’ai pas la patience d’attendre pour descendre.
Gjáin se mérite. Après 3 longs kilomètres de route défoncée pleine d’énormes pierres qu’il faut éviter, je découvre la belle Gjáin et ses nombreuses cascades. Le chemin est pentu et boueux, je ne descends pas.
Il faut faire ½ tour et se coltiner de nouveau la mauvaise route. 10km/h, c’est déjà beaucoup.
Plus loin, Háifoss et Granni,sur la Fossá, s’élancent de la falaise dans un fracas assourdissant.
Háifoss avec ses 122m de haut, est la troisième plus haute cascade d'Islande, après Glymur et Morsárfoss
Granni
La rivière dévale une falaise majestueuse en deux cascades. La plus grande est restée longtemps sans nom, mais le géologue Helgi Pjeturs l'a nommé Háafoss en 1912.
La hauteur de chute de la cascade est de 128 mètres elle est l'une des plus hautes cascades du pays.Une autre cascade, un peu plus petite, peut être vue à une courte distance de Háifoss.
L'ingénieur français et collègue d'Helgi, André Courmont l'a nommé Granni.Les couches près des chutes, vieilles de près de 2 millions d'années, sont constituées d'épaisses coulées de lave au-dessus, et les plus visibles en dessous sont des roches volcaniques qui ont émergé sous les glaciers de la période glaciaire, appelées tuf. c'est-à-dire des couches de téphra comprimées et moulées ensemble.
16°, la pluie a cessé, le soleil brille ; c’est l’été
La Tungnaá est endiguée par le barrage de Sigöldustöð
Sigoldufoss, encore une cascade bien puissante.
Krókslón, réservoir de 14 kilomètres carré du barrage de Sigöldustöð
Et là, pour trouver Sigöldugljúfur, le GPS s’affole et me fait emprunter d’anciennes routes où personne n’a mis les roues depuis 50 ans. Je tourne et vire sans cesse, revenant au même endroit. Ma carte n’est pas assez précise.
De guerre lasse, je fais une dernière tentative, au jugé et je tombe sur la fin du canyon Sigöldugljúfur situé à 200 m de Sigoldufoss !!! J’ai bien fait 100 km pour rien.La F225 est encore fermée, ça n’empêche pas deux petites voitures même pas 4X4 de s’y engouffrer allègrement !!!
Þjófafoss n’est pas accessible, je ne la vois que de loin. Et mon appareil refuse de zoomer à plus de X2
Arrivée à mon hébergement de Kaldbakur à 17h.
Grande chambre un peu nue avec une salle d’eau privative.
De 11 à 17°
Pluie, brouillard, soleil
333 km
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Mardi 20 juin
Départ 7h1O
10°, ciel à peine nuageux, un brin de soleil
7h20, il pleut et cette satanée bruine ne me quittera pas de la journée.
Hlíðarendakirkja
A travers les vitres
Litla Þverá
Drífandifoss
Gluggafoss ou Merkjárfoss
La rivière Merkjá possède plusieurs belles chutes d'eau, mais la plus remarquable s'appelle Gluggafoss (de Glugga = fenêtre en islandais) ou Merkjarfoss
La moitié supérieure de la falaise est en palagonite ou en tuf et la corniche inférieure en roche basaltique. La rivière a formé des tunnels et des rainures à travers la roche tendre, qui au fil du temps a creusé une série de "fenêtres" dans les tunnels, gagnant ainsi le nom de "Gluggafoss". Tout en haut des chutes, la rivière passe sous une arche de pierre.
La roche étant plutôt tendre, l'architecture de la cascade a changé au fil du temps. En 1947, la moitié supérieure de la cascade était à peine visible, car l'eau disparaissait dans un tunnel vertical, derrière la falaise. Elle n'était visible qu'à travers trois ouvertures ou "fenêtres" différentes placées l'une au-dessus de l'autre. L'eau sortait par la fenêtre du bas, formant une belle arche, sauf lorsque l'eau montait dans la rivière, la forçant à jaillir par les trois fenêtres. De grands changements se sont produits à Gluggafoss lorsque le volcan Hekla est entré en éruption en 1947.
Une couche de cendres de 20 cm d'épaisseur est tombée à la suite de cette éruption que la rivière a ensuite emportée en aval, la formation du tunnel vertical disparaissant presque en se remplissant de sédiments. Ce n'est que maintenant qu'elle retrouve son ancienne gloire.
Þórdarfoss
Múlakot
Cascade sans nom après Múlakot
Courlis corlieu
La route traverse une mer de lupins. Un peu de soleil aurait été le bienvenu.
Seljalandsfoss, vue et revue mais toujours aussi belle. Les cars et les voitures défilent, pas envie d’aller la voir de plus près.
Gljúfrafoss , nom inconnu et Seljalandsfoss
Gljúfrabúi
Chevalier gambette
Lac Holtsós
Cascade sur la Miðskálaá
A Paris, il y a les cadenas accrochés aux ponts, à Skarfur, ce sont des soutien-gorge !!!
Skógafoss
Kvernufoss
Skeiðflatarkirkja
A travers les vitres
Reyniskirkja.
Je me suis fait sortir par un paysan géant. Il faut dire que j’ai déjoué la « fermeture de sécurité » de la porte. Il suffisait d’observer attentivement le système.
Il pleut tellement que des gouttes d'eau sont entrées dans l'appareil photos. Ce n'est pas ça qui va arranger son fonctionnement aléatoire. :-(
Je ne suis pas allée jusqu’à la plage de Reynisfjara, le nombre de cars et de voitures qui descendaient m’ont dissuadée.
Des parapentistes bien courageux au-dessus de ReynisfjaraBelle vue sur Vík, la route qui mène au panorama sur Víkurkirkja est encore « secrète »
Des chevaux en liberté devant le cimetière
La ville est en pleine mutation : des immeubles, des maisons, des lodges, des snacks, de la frite….
Déjeuner au café bus : bagel et chocolat chaud avec de la crème fouettée. Le chocolat n’est pas bon (à la flotte) mais la crème délicieuse.
Le chat Jeff n’est pas là. Lorsqu’il pleut, il préfère rester bien au chaud à la maison.Lupins et angéliques
Lava show m’a terriblement déçue. Ils devraient penser aux non anglophones, un casque serait le bienvenu.
Ils font descendre de la (vraie) lave sur un tapis de cendres. La chaleur devient intense dans la pièce. La lave coule et se solidifie rapidement grâce à un pavé de glace. Puis elle se vitrifie. Le discours et le film devaient être très intéressants.Uxafótafoss
Vík vu de la route de Þakgil
La route noire qui mène à Þakgil est une merveille. Elle sinue entre de gros rochers fantomatiques sortis de la brume ; ça monte et ça descend, des pentes vertigineuses.
Quand on arrive en haut, on sait que ça va redescendre aussi pentu mais la route sera-t-elle droite, tournera-t-elle à gauche ou à droite, y aura-t-il une voiture en face ?
Les paysages sont grandioses. Il ne manquait que le soleil mais le brouillard rend les paysages fantomatiques.
Je croise un troupeau d’une centaine de chevaux, montés et sauvages.
Il faut revenir par le même chemin.
Hjörleifshöfði (résidence d'Hjörleifur) dont le promontoire s'élève à 221m.
Hjörleifshöfði doit son nom au colon viking Hjörleifur Hróðmarsson, le frère de Ingólfur Arnarson qui a été le premier colon viking vers 874 après JC.
Il y a de nombreuses années cet énorme rocher était un îlot de l'océan atlantique. Seulement, suite aux éruptions du terrible volcan Katla.
le paysage a bien changé dans cette partie de l'Islande et aujourd'hui, Hjörleifshöfði se retrouve comme échoué au milieu du sandur.
Hjörleifshöfði vu de la route de Þakgil
Hjörleifshöfði est donc un des tout premiers lieux en Islande à avoir été peuplé. Hjörleifur Hróðmarsson avait une ferme au bord de la falaise, face à l'océan et quelques esclaves. Ceux-ci ont pris la fuite vers les îles Vestmann avant que Hjörleifur ne les retrouve pour les tuer.
La ferme de Hjörleifur fût balayée par des torrents de glace suite à l'éruption du Katla en 1721 avant que ce même Katla entre de nouveau en éruption en 1918 pour détruire les quelques ruines qui restaient de la ferme de Hjörleifur. Aujourd'hui il n'en reste rien ou presque...
La cavité de la grotte (Gýgagjá) est en forme de Maître Yoda.
Pas le temps de faire tout ce qui était prévu.
18h, arrivée, bien fatiguée à la guesthouse de Hvoll située en plein champ au bord d’un lac où piaillent de nombreux oiseaux.Entre 10 et 12° pluie toute la journée, brouillard.
295 km
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2 Juillet
Dernier jour
Départ 7h50 11°, ciel bleu à peine nuageux et SOLEIL
Petit-déjeuner somptueux
Pas de circulation à Reykjavík.
Je me gare rue Túngata, face à l’ambassade de France(au 22). Je fais très attention à ne pas occuper une place réservée à l’ambassade de Russie (au 26), d’autant qu’il y a de l’eau dans le gaz entre l’Islande et la Russie. L’Islande a suspendu ses relations avec la Russie.Cloche de la cathédrale-basilique catholique du Christ Roi ou église de Landakot (Landakotskirkja)
La cloche pour la protection de la vie
"Appelle à la prière et à la louange de Dieu. Implore la miséricorde pour tous.
Eveille les consciences pour protéger la vie de chaque homme depuis sa conception jusqu'à son dernier soupir au jour que Dieu lui-même a fixé."En 1927, alors que les trois cloches, dédiées au Christ-Roi, à la Sainte Vierge et à Saint Joseph, devaient être consacrées, un défaut apparu sur cette cloche. Elle fut cachée en terre à proximité de l'entrée du presbytère puis déterrée à l'occasion du cinquantenaire du diocèse de Reykjavík et exhibée à présent en signe de protection de la vie. (Prie pour la protection de la vie, prie la miséricorde divine et en signe de ta prière frappe la cloche d'un coup de battant.)
Cette cloche a été bénie le 1er novembre 2018 en la fête de tous les Saints.Monument aux Lettons par Ásmundur Sveinsson
Maison natale de Sigvaldi Kaldalóns médecin et musicien islandais
Le dimanche matin, les touristes se baladent dans la ville, les yeux sur leur plan ou sur leur téléphone ; ils ne regardent pas où ils marchent, j’ai failli en écraser un qui s’est jeté sous mes roues.
Ça m’énerve, je dégage de Reykjavík.Église de Kópavogur. Alors que je musardais sur le parvis, je vois un bel homme s’approcher de moi en souriant et me dire « Skyrgámur ? ». J’étais étonnée. C’était Gretar Halldór Gunnarsson, le prêtre à qui j’avais demandé, par mail, les horaires d’ouverture de l’église !!!
CELUI QUI BAIGNE N'A PAS BESOIN DE SE LAVER : IL EST TOUT PROPRE PAR LE FEU.
LE DRAPEAU DOIT ÊTRE BRÛLÉ S’IL TOUCHE LE SOL !
La loi islandaise vous mettra en prison pendant un an si vous ne respectez pas le symbole national du pays.La dame qui s'occupe de l'église a dû penser que devant la maison du Bon Dieu elle serait pardonnée !
Atterrissage imminent à l'aéroport domestique
Álftanes : Le lac Hausastaðatjörn, où je n’ai pas vu les phoques. A l'arrière plan, la résidence du président de la République
L’hôtel-restaurant Fischerman’s
L’église de Bessastaðir : Bessastaðakirkja et la résidence présidentielle
L’église neuve de Hafnarfjörður (très moche) : Ástjarnarkirkja (église de l’amour), elle est construite sur de la lave. Elle a été consacrée en octobre 2017 et mise en service en 2022
Pointe de Keilisnes.
Keilisnes est une langue de terre entre les criques Flekkuvík et Kálfatjorn. Cet endroit offre une vue panoramique exceptionnelle sur la baie de Faxi et Reykjavík (Cliquer sur la photo)
Église de Kálfatjörn : Kálfatjarnarkirkja
Vogar : maisons colorées et cocottes qui déambulent dans le village
Sangerði : Sculpture de Steinunn Þórarinsdóttir
Street-art à Sangerði
17°, on frôle la canicule
Ballet des sternes dans le CIEL BLEU à Norðurkort
Street-art à Norðurkort
Atterrissage imminent à Keflavík
18°, ce n’est pas une blague. Ça n'ira pas plus haut
Église de Hvalnes : Hvalneskirkja consacrée le jour de Noël 1887
A gauche : Monument au révérend Hallgrím Pétursson qui était prêtre ici à Hvalsnes (1644-1651) de Pál á Húsafell
Dans le cimetière repose Steinunn, fille du révérend Hallgrím et de Guðríðar Símonardóttir, décédée à l'âge de quatre ans. Sa pierre tombale se trouve dans l'église.
A droite : C'est Ketill Ketilsson, un agriculteur de Kotvogi, qui a fait construire l'église.
Hvalsneskirkja est la cinquième église de Hvalsnes. Une église est mentionnée ici pour la première fois au XII° siècle.
Le grand pingouin de Valahnúkamöl : hommage au grand pingouin qui appartient malheureusement à la liste des espèces disparues.
Mémorial du Grand Pingouin
Depuis quelques années, Todd McGrain concentre ses forces en tant que sculpteur sur la création de monuments commémoratifs dédiés aux oiseaux menacés d'extinction à l'époque moderne, notamment le pigeon voyageur, la perruche de Caroline, le canard du Labrador, la poule des bruyères et le grand pingouin.
Grâce au soutien généreux de bienfaiteurs privés, au soutien institutionnel et à des fonds personnels, il a désormais achevé le mémorial du grand pingouin. Son ambition est de placer ce mémorial de manière permanente sur un site ayant une importance historique pour l'oiseau et où il aura un impact significatif sur la façon dont nous interprétons le territoire. Cette sculpture est un cadeau à la communauté de ReykjanesbærLe grand pingouin
Garefowl, Penguin, Pinwing, Gordo, Moyacks, Great Apponath, Geirfuglar Wobble, Binocle : tels sont quelques-uns des noms donnés au Grand Pingouin par les habitants de la côte européenne, au nord de l'Islande. Du Groenland, jusqu'à Terre-Neuve et le long de la côte est de l'Amérique du Nord. Navigateur rapide et agile, capable de plonger à de grandes profondeurs, le Grand Pingouin a vécu la majeure partie de sa vie en mer. Vers 1800, la dernière population de Grand Pingouin a trouvé refuge sur les côtes islandaises. En 1830, une éruption volcanique a plongé l'île sous les eaux de la mer, laissant la population fragile à la dérive. Le refuge situé juste au large de la pointe sud-ouest de l'Islande, sur l'île d'Eldey et au large est à portée de l'homme.Exterminé par les pêcheurs, les collectionneurs d’œufs et pour sa graisse, c’est en Islande, durant l'année 1844, que le dernier couple documenté a été tué sur l'île Eldey.
Le phare de Reykjanesviti, est le plus ancien phare d’Islande
Le cold-pot de Brimketill est une surprenante piscine naturelle, creusée par l’érosion marine
Brimketill (chaudron de surf) est une piscine extraordinaire en bord de mer, dans la partie la plus occidentale du Staðarberg. Par une journée ensoleillée, la formation rocheuse ressemble principalement à un bain à remous. Brimketill et les piscines alentours se sont formées en raison du battement constant des vagues contre la côte de roches volcaniques.
Le martèlement incessant des vagues a, au fil du temps, créé un certain nombre de piscines et de creux dans la lave basaltique.
L'océan a eu un immense impact sur le paysage de la péninsule de Reykjanes. On peut voir la vaste force de l’océan Atlantique Nord à l’œuvre en regardant les vagues s’écraser sur les rochers près de Brimketill. Les vagues érodent la roche en augmentant la pression de l'air dans les fissures et les crevasses. En se retirant, la mer entraîne l'air avec elle, créant une dépression. Ce processus érode la roche au fil du temps. De plus, l'érosion se produit lorsque les vagues écrasent des roches et du gravier sur le rivage, tout comme les gelées hivernales lorsque l'eau gèle dans les fissures et se dilate. L'érosion se produit également occasionnellement par sablage lorsque les conditions météorologiques le permettent.La lave autour de Brimketill est extrêmement rugueuse, fissurée et présente des bords et des surfaces hauts et tranchants. Le champ s'est probablement formé lors des éruptions à Reykjanes en 1210-1240.
Oddný, le troll de la nuit
Les légendes parlent du troll nocturne Oddný, qui vivait à Háleyjabunga (Renflement de l'île haute), juste à l'ouest de Brimketill, avec son mari Hróar et leur fils Sölvi. Une nuit, elle s'est rendue à Ræningjasker (un récif voisin) juste à l'est de Brimketill pour récupérer une carcasse de baleine qui s'était échouée sur le rivage. Sur le chemin du retour, elle s'est reposée et a pris un bain à Brimketill. Quand elle est finalement revenue, elle n'est pas allée loin, car le soleil s'est levé avant qu'elle ne rentre à la maison. En conséquence, elle a été transformée en pierre et a longtemps pu être considérée comme un grand sommet de lave jusqu'à ce que la mer l'use lentement. Brimketill est donc également appelé Oddnýjarlaug, ou la piscine d'Oddný.Grindavík : maison colorée
Phare de Hópsnes : Hópsnesviti
Grindavík
On peut voir de nombreuses épaves qui se sont échouées ici et dans les environs au cours du 20° siècle.
Au petit matin du 12 février 1988, le navire Hrafn Sveinbjarnarson III a fait naufrage ici, juste au large du cap d'Hópsnes. L'hélicoptère des garde-côtes islandais a été mobilisé et a réussi, grâce à son aide, à sauver l'ensemble de l'équipage, soit onze personnes au total.
Cet endroit peut donner un bon aperçu de la dangerosité des eaux:
Un miraculé surnommé "l'homme phoque" Guðlaugs Friðþjófssonar réussi à la suite du naufrage de son bateau de pêche le 11 mars 1984, à regagner Heimaey dans l'archipel des îles Vestmann (le port d'attache du navire) après avoir nagé sur 6 km pendant six heures dans une eau à 5 degrés !
Aéroport de Keflavík-Reykjavík :
Au moment où j'arrive à l'aéroport pour rendre le Duster, une pluie diluvienne s'abat.
Je suis trempée le temps d'aller poser les bagages et de revenir de chez le loueur.
Rien ne m'aura été épargné. C'est l'Islande...Peinture de Érro
Et dire qu'il aura fallu que j'attende de partir pour voir le soleil couchant !!!
A travers les vitres de la salle d'attente
23h23
23h48
23h49
23h57
Stórurð (les rochers géants), un 737 max me ramène en France (Photo Alexander Jeglitsch)
0h55, sur la piste de décollage
Vues d’avion :
L’aéroport, 1h02
1h03
1h03
1h04
Les côtes islandaises, 1h05
Encore quelques instants au-dessus de l'Islande, 1h07
Rivière islandaise, 1h10
1h11
1h14
1h16
Eyjafjallajökull, 1h17
1h19
1h29, dernière vision de l'Islande (derrière une vitre très sale)
04h38 vers Londres
Retour à la maison, souvenirs d'Islande
208 km
De 11 à 18°
Pluie mais journée ensoleillée dans l'ensemble
Total : 4056 km soit 271 km/jour
4 commentaires
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