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Par Skyrgámur le 12 Juin 2016 à 17:10
Première fois que je voyage en groupe. Nous sommes 9 dans l’avion : Agnès, Christine, Maia, Martine, Dominique, Jean-Marc, Marc, Grégoire, et Myriaðe.
Deux Belges : Ann et Renaud, nous rejoignent à Keflavík.
Roissy
Une incommensurable file d’attente qui n’en finit pas s’étire le long du comptoir d’embarquement. Normal, deux avions doivent s’envoler à 5 minutes d’intervalle. Du jamais vu !!! Décidément, l’Islande attire de plus en plus de monde.
Il nous a fallu attendre plus d’une heure les réfractaires à l’enregistrement par Internet.
Fébrilité au passage à la douane.
A peine arrivés en salle d’attente que notre vol est appelé pour embarquement immédiat.C'est Eyjafjallakökull qui nous emmènera au Paradis
Nous sommes surpris de voir qu’une amie Islandaise vole avec nous.
Décollage à 14h20. Juste 10 minutes de retard.
Arrivés à Keflavik, dans la zone de fret, il nous faut descendre par une passerelle sur le tarmac et embarquer dans des cars qui nous emmènent au terminal.
16 avions atterrissent en même temps. Du jamais vu !!!
Embouteillages sur les tapis de récupération des bagages. Du jamais vu !!!
Après avoir changé nos €uros, nous rejoignons les deux chauffeurs Agnès et Renaud qui sont partis chercher nos véhicules.
Nous rangeons les bagages et je m’aperçois que mon sac à dos a disparu.
Je retourne avec Jean-Marc dans le hall, nous ne voyons rien. Nous interrogeons la personne de l’information, elle n’a pas entendu parler d’un bagage seul.
Revenus à la voiture, nous voulons vérifier qu’il n’est pas enfoui sous les bagages. Jean-Marc appelle mon N° de GSM et quelqu’un lui répond. Le sac à dos a été remis au comptoir d’embarquement par le personnel de sécurité. Heureusement que j’avais remis mon téléphone en service avec sa sonnerie. Et heureusement que nous sommes en Islande. A Roissy, il aurait sauté avec mon argent, mes papiers et mon billet retour…
Pas moyen de boucler ma ceinture de sécurité, il nous faut retourner chez le loueur. Il nous change la voiture et nous chargeons de nouveau les bagages.
Avec tout ça, il est 17h30, nous avons encore beaucoup de route devant nous.
Le prix du péage du tunnel d’Akranes n’a pas changé : 1000 ISK.
Nous dînons à la station N1 de Borgarnes. Première kjötsúpa et premier skyr pour les uns, hamburgers pour d’autres.
Les prévisions météos n’augurent pas une route tranquille.
Peu avant Sæberg, nous trouvons les premières neiges.
Quelque kilomètres avant Varmahlíð, nos regards sont attirés un nuage blanc qui ne se comporte pas comme un vrai nuage. Seraient-ce les prémices d’une aurore boréale ?
Nous nous arrêtons sur un parking éclairé al giorno et découvrons notre première aurore. Elle est très claire et ne danse pas, mais c’est une première pour moi.
Il est temps de repartir.
Il neige sur l’Öxnadalur, la route est glissante. Moins 2°.
Après le col, la neige est moins présente sur le sol et dans les airs.
Nous arrivons à l’hôtel Norðurland à minuit 30.
Nous sommes logés dans l’annexe, en face.
Ma chambre est petite mais confortable. Ce n’est que pour y dormir.Entre +1° et -2°
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Par Skyrgámur le 12 Juin 2016 à 17:10
Promenade dans la rue principale de Akureyri. Déserte en cette heure matinale (10h30)…
La baraque à pylsur, haut lieu de rencontre des habitants de Akureyri et des touristes.
Nouveau cinéma (1929)
L’Eyjafjörður et les monts VaðlaheiðiSculptures
La Station de ski des Hlidarfjall.
La rue principale Hafnarstræti à 11 h 20 un vendredi matinPas grand monde dans les rues adjacentes non plus.
Gránufélagsgata et les rues adjacentes
Les chevaux sont très amicaux, ils accourent vers nous pour se faire câliner et manger l’herbe cueillie de l’autre côté de la clôture
Kamilla, poule de la colonisation (landnámshænan). Une descendante directe des premières poules amenées par les Vikings (vers 870). Elle a noble allure, il faut dire qu’avec une telle lignée, elle a de quoi être fière.
Kamilla et sa sœur Emma. Ce sont les poules de Daníel Þorsteinsson, le chef de chœur et d’orchestre du Hof
Dans le 4X4 de Daníel, nous sommes bien secoués.
Valdimar, historien et Daníel nous accompagnent lors du « kirkja tour »
MunkaþverákirkjaL'église de Munkaþverá vue de l'extérieur. A l'origine il y avait ici un monastère Bénédictin. L'évêque Jón Arason y fit ses études. Plus d'infos ici
Le presbytère
Marie
L'intérieur est particulier avec son plafond qui ne représente pas un ciel étoilé, contrairement à l'habitude, mais un arc-en-ciel qui semble un prolongement du tableau.Grundarkirkja Plus d'infos ici
L'église est glaciale, dommage que le poêle ne soit pas en service
Daníel et Valdimar
Saurbæjarkirkja. Une église en tourbe avec des renforts en pierre. Elle date de 1858 et est encore presque comme à l'origine. Plus de photos ici
Ce n'est pas bien grand mais on peut y faire tenir au moins 60 personnes. (Plus ici : )Les montagnes environnantes sont enneigées
Smámunasafnið eyjafirði
Dans le musée du collectionneur fou, Sverrir Hermannsson, on trouve : des clous, des stylos, des serviettes en papier, des ampoules, des assiettes, des pipes, des rabots à bois, des cartables, des clés, des serrures et poignées de portes, des clés à molette, des enclumes, des pots, des moulins à café, des robinets, des bouteilles, et une myriade d'autres choses... Un inventaire à la Prévert.Sverrir Hermannsson est né le 30 Mars de 1928, à Akureyri, où il a toujours vécu et travaillé. Maître charpentier de métier, sa spécialité est la reconstruction de maisons anciennes et il a reçu de nombreuses reconnaissances pour son travail inestimable dans ce domaine.
L'ouvrage de Sverrir peut être vu dans de nombreux anciens bâtiments historiques à Akureyri, et il a également été impliqué dans le maintien et la reconstruction de plusieurs églises dans l’Eyjafjörður : les église de Grund, Grenivík, Möðruvellir entre autre.. La plupart de ces bâtiments datent du XIXe siècle. À ce titre, le collectionneur Sverrir était aussi impliqué que le charpentier, toujours à l'affût de choses à ramasser : clous, morceaux de bois… qu’ il a récupérés dans d'anciennes maison, ces « indésirables » qui autrement auraient été jetés. Avec le vieux bois et les clous, il a façonné des sculptures uniques.
Il était atteint de syllogomanie ou syndrome de Diogène.
Sverrir a été décoré de l’ordre du Faucon (équivalent à la Légion d’Honneur).Dans ce musée, un salon de thé ou l’on déguste thé et chocolat chaud ainsi que de délicieuses gaufres surmontées de crème Chantilly onctueuse et épaisse.
Assiette commémorant la nouvelle usine de skyr à Akureyri en 1980, la première ayant été fondée en 1927.Une pelote de laine sur pattes
Nous raccompagnons Grégoire chez ses parents et allons dîner au Bautinn. http://www.bautinn.is/
Entre 0° et +5°
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Par Skyrgámur le 12 Juin 2016 à 17:09
Réveil sous la neige.
Nous avons rendez-vous à la piscine de Akureyri.
J’ai bien essayé de me défiler avec des excuses plus bidon les unes que les autres :
J’ai oublié mon porte-monnaie. – On va te prêter les 600 ISK
J’ai oublié mon maillot – Ils en louent ici
Je ne peux délacer mes chaussures, les lacets sont embrouillés. – On va t’aider.Une fois déshabillés, douchés et maillot enfilé, direction le bassin extérieur à 38°, histoire de nous habituer à la douce chaleur, puis le hot-pot où nous barbotons durant une bonne heure en refaisant le monde et cherchant sur qui nous pourrions bien dire du mal. C’est le jeu préféré des Islandais.
Certains osent le bassin à 27°, le sauna et le hammam, d’autres préfèrent le toboggan ou la cascade massante.
Le tout sous la neige avec une température de l’air de 0 à 1°.
Tout ça nous a donné faim. Nous allons nous rassasier à la baraque à pylsur. Kjötsúpa pour moi et quelques autres, pylsa ou hamburger pour les autres.
Pour le dessert, direction le super marché Netto où nous comptons trouver les nouveaux skyr qui arrivent aujourd’hui dans les rayons. Pas de chance, ils n’y sont pas. Nous prendrons les anciens parfums.
Aujourd’hui, opération Donuts. Les Islandais en raffolent. C’est très joli, mais pas tellement à mon goût. Certains se laisseront tenter.
Nous nous rendons à Hrafnagil où se situe la maison du Père-Noël (Jölagarðurinn).Nous sommes à 61 jours de Noël, la boutique ne désemplit pas. Petits et grands ouvrent des yeux émerveillés. Il y a tant à voir.
Les effluves du hangikjöt du Père-Noël se mêlent aux parfums des bonbons. Un curieux mélange…
La méchante Grýla n'est jamais bien loin
La boîte aux lettres privée de ce coquin de Père-Noël.
Nous voici devant l’église de Akureyri (Akureyrarkirkja).
Un concert est donné en l’honneur du 100ème anniversaire du droit de vote des femmes. Nous étions encore en plein "Octobre rose" (campagne contre le cancer du sein), d'où les lumières roses.
Concert exceptionnel de trois solistes, parmi lesquelles Ragga Gröndal à la voix envoûtante et Þórhildur Örvarsdottir, chanteuse-choriste de super productions comme « Pirates des Caraïbes » accompagnées, le temps de quelques morceaux, d'un chœur d'une trentaine de femmes, « dirigé » par Daníel.
Nous cherchons un lieu accueillant pour répéter notre concert du lendemain.
Nous nous sommes retrouvés pour chanter à la librairie Eymundsson, autour de la plus grande table disponible. Nous voilà donc dans une librairie qui fait aussi café, en train de répéter « ég a lif », la chanson islandaise de l'Eurovision 2013, sur un fond musical courageusement porté par le Smartphone de Jean-Marc et avec l'aide de paroles retranscrites phonétiquement. Épique. Cela fera d'ailleurs bien sourire Ragga Gröndal qui, après le concert de l'église, passera à côté de notre table d'allumés. C'est ça aussi l'Islande : les stars vont au café du coin en toute simplicité.Certaines rentrent à l’hôtel, bravant la neige, en faisant un détour par le port et le Hof.
D’autres, aux oreilles les moins fragiles, assistent au concert de Agent Fresco au Græni hatturinnDe 0 à -1°
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Par Skyrgámur le 12 Juin 2016 à 17:08
Promenade matinale dans les rues enneigées.
Circuit des sculptures
Tetra Pack
Tilvera (Être ici)
Hvalbeinið (fanon de baleine) et Tilvera de Steinunn Þórarinsdóttir
Útlagar (le proscrit) de Einar Jónsson
Heimur vonar (Espoir du monde) borne de chauffage des trottoirs
Óðinshrafninn (Le corbeau d'Oðin)
de Ásmundur Sveinsson
Skólamestari (Professeur des écoles) de Ólafur Jónsson
Jardin botanique (Lystigarðurinn)
Rencontre franco-belgo-islandaise
Les victuailles apportées par les Français et les belges pour les Islandais
Les sacs garnis attendent les Islandais
Dédicace aux 3 pays
Les cochonnailles du Nord de la France et spécialité islandaise
Merci aux sponsors
Agnès prononce le discours en islandais, Jean-Marc le traduit en français
Daníel et Þórhildur Örvarsdottir nous régalent de chansons islandaises lors d’un concert privé.
De 0° à -5°
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