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La conquête du Graal
La conquête du Graal
14 juin
Temps gris mais la météo du journal de Svana n’annonce pas de pluie. En route pour Brúarfoss.
Lac Þingvallavatn
Cairns « touristiques »
Ma Clio flambant neuve : 2032 km au départ
Ölfusvatnsvík dans le Þingvallavatn
Géraniums
12H25, le soleil brille, le ciel est bleu, c’est une belle journée, en avant pour Brúarfoss.
Après avoir cheminé sur la route du lotissement, je me glisse sur le chemin des cascades (Fossaleið)
Je suis un bras de la Brúará,
rencontre Miðfoss,
admire quelques populages des marais,
traverse un premier pont,
plus que 500 mètres pour atteindre le Graal,
évite quelques flaques boueuses, et me faufile le long du lit presque à sec d’un petit bras de la Brúará où je dérape lors du passage à gué. Je me retrouve les chaussures et le pantalon boueux.
Comme je ne conçois pas un voyage en Islande sans chute, c’est la première gamelle du séjour !!!
La voici, encore plus belle que dans mes rêves : Brúarfoss. Je n’ai jamais vu d'eau aussi bleue. Dire que j’étais à 10 mètres de la dernière intersection et à 50 mètres de Brúarfoss lorsque je me suis étalée au mois de septembre.
Vers l'aval
Retour vers l'amont
Je reste 50 minutes à la contempler, dérangée par un couple de touristes Allemands, un joggeur Islandais et son chien et un Papa Islandais accompagné de deux enfants.
Je l'ai bien méritée cette merveilleuse cascade. La quatrième tentative a été la bonne. La ténacité paie !!!
Je repère l’endroit d’où est arrivé le joggeur, c’est un raccourci qui évite le chemin le plus boueux et le passage à gué.
Lorsque je sors du chemin des cascades (Fossaleið), un Islandais qui taillait les branches le long de la route me propose un café et nous « discutons » un moment.
Après l’effort, le réconfort à Geysir.
Une petite promenade jusqu’à l’église de Haukadalurkirkja
La rivière Beiná serpente entre les populages des marais
Konungssteinar
Strokkur me salue d’un double panache
Laugarfjall enneigé
Je n’avais jamais remarqué la trieuse à moutons
située à proximité de Faxi. Il faut dire que j’ai toujours vu cette cascade et son échelle à saumons par mauvais temps…
Église de Sólheimar Sólheimakirkja
Sólheimar est probablement l'un des plus vieux éco-villages au monde, même si en 1930 le concept n'existait pas encore.
Cette année là Sesselja Hreindis Sigmundsdottir vient d'achever en Europe des études d'agronomie et de pédagogie, elle a 28 ans et s'installe avec 5 enfants sans famille au milieu de la lande islandaise. C'est ici qu'elle veut créer un lieu unique où les "exclus" pourront vivre sainement et normalement. Le 5 juillet Sesselja plante ses tentes pour abriter les premiers pensionnaires : Sólheimar (la maison du soleil) est née.
Une fois le premier bâtiment construit suivront d'autres gamins abandonnés, très vite rejoints par des enfants handicapés.
Sesselja est convaincue que l'épanouissement des uns et des autres passe par la cohabitation et le travail en commun. Ses idées feront débat comme la culture biologique des légumes apprise en Europe et dont elle sera la pionnière dans les pays scandinaves. Finalement Sólheimar finira par imposer sa voie originale.
Aujourd'hui les habitants de Sólheimar continuent de travailler dans le même esprit que sa créatrice. Le village accueille une quarantaine de personnes handicapées dont certaines vivent ici depuis leur plus jeune âge. L'ensemble des activités s'organise autour de leur rythme et de leurs envies. La plupart reversent leur indemnité d'invalidité à la communauté mais le village diversifie aussi ses sources de financement par la vente de produits bio "made in Sólheimar". Source : Arte
Je suis arrêtée dans ma recherche de l’église Arnarbæliskirkja (route 375) par un chemin interdit à la circulation.
La propriétaire de Riftúni me dit que la chapelle de Kapellan í Riftúni est sécularisé. Une grande croix a été érigée sur la colline et un pèlerinage s’y déroule en septembre. (Route 38)
Hjallakirkja, fermée comme en décembre, comme presque toutes les églises.
Le panneau devant l’accès à la grotte de lave Raufarholshellir me dissuade de m’y engager : grande forme physique, lampe, bonnes chaussures sont requises et surtout les 1350m me font peur.
Stakihnnúkur et le nuage de fumée de Hellisheiðarvirkjun
Þrengslin
Retour chez Svana vers 20H30.
Quelle belle journée.
J'ai été bien inspirée de choisir ce jour, car ce sera la seule belle après-midi de mon séjour.
272 kilomètres
Entre 12 et 21°
Tags : Islande, Reykjavík, Þingvellir
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