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Par Skyrgámur le 3 Mai 2018 à 17:13
Ce voyage m'a un peu déçue
Je vais attendre que la folie touristique soit retombée. Des années, dizaines d’années ?
La foule à Reykjavík m’a rebutée. Les immeubles nouvellement construits et ceux à venir m’ont effarée.
Les prix pratiqués dans certaines guesthouses pour un confort minimum, voire un taudis, sans même le petit déjeuner, m’ont écœurée.L’indifférence des Islandais envers la touriste et l’appât du gain m’ont désenchantée.
J’étais habituée à beaucoup mieux.
L’Islande perd son âme.
Je le regrette, j’ai encore beaucoup de choses à découvrir.
Un jour peut-être…
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Par Skyrgámur le 3 Mai 2018 à 17:13
Bonne nouvelle, l’avion sera à l’heure.
Cette année, ce sera le Snæfell
Inutile d’attendre le loueur de voiture avec son panneau indiquant votre nom, ça n’existe plus.
Il faut sortir de l’aéroport, marcher une centaine de mètres et attendre un bus jaune qui emmène aux bâtiments d’une vingtaine de loueurs en 4 arrêts.Prise en charge de mon Duster marine 29059 km au compteur
Beau soleil mais grand vent 12° à 10h40
Mont Baula
Une des nombreuses cascades après le col sur la route 60
Mon carrosse pendant qu’il est encore propre…
Gröf
Ferme d’Erpsstaðir
Skyr de la ferme d’Erpsstaðir, un peu compact, idéal si on a à faire de l’enduit…
Perles de foin
Route 60 déserte
Les moutons sont de sortie
Le Hvammsfjörð vu de Snóksdalur
Laxárós
Búðardalur
Leifsbúð : tapisserie Vínlandrefill
L’exposition est consacrée aux voyages de découvertes réalisés par Erik le Rouge et son fils Leif le Chanceux. La tapisserie Vínlandrefill raconte l'histoire de Leif à Vínland
Bateau viking
Fýkur yfir hæðir par Ásmundur Sveinsson
Les lupins dans le vent
Lac vert (Haukadalsvatn)
Panneau signalant la fin d'une route goudronnée
Ru au pied de l’église
Cascades descendant des Vatnsjall
Guðrúnarlaug : Le nom est dérivé de Guðrún Ósvífursdóttir, la protagoniste de la saga Laxdæla.Le bain est situé à l’endroit même cité dans la saga
Glace à la myrtille au skyr d’Erpsstadir
L’usine MS de Búðardalur produit le Cheddar et la féta
Ma chambre à la guesthouse The Castle 80€ + 8€ petit-déjeuner (pas pris)
29363 km = 304 km
12° à 10h40, 17° à 13h, 9° à 17h, 8° à 19h La température est vraiment changeante en Islande !!
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Par Skyrgámur le 3 Mai 2018 à 17:12
1h10
Réveillée par l’arrivée bruyante de Japonais. Ils prennent leur douche en papotant bien fort.
Les Japonais font chauffer leur petit-déjeuner dans le MO situé en face de la porte de ma chambre. Lorsque j’ouvre la porte, une odeur de sauce au poisson me saute au visage. J’ai envie de vomir.
Départ 8h10
Eiders sur le Hvammsfjörður
Pont à voie unique
Krosshólaborg : Auður à l’esprit profond était la femme de l'un des colons de Dalir. Elle était chrétienne et allait prier à Krosshólaborg. Ses descendants considèrent Krosshólaborg comme un lieu saint. Les femmes de Dalir ont érigé la croix de pierre en 1965 en mémoire d'Auður. Les restes de la première ferme Auður, Auðartóftir, sont à proximité
Silène acaule
Trieuse à moutons de Skerðingsstaðir
Route 590
Hvammskirkja
Mémorial pour les 800 ans de la naissance de Snorri Sturluson
Cygnes chanteurs mouton
Lambey et Skogaströnd
Staðarfellskirkja
Îles Lambey, Steindórseyjar et autres
On est bien sur la route
Petit coin de paradis
Il faut rouler 5km sur une piste à 1 voie complètement défoncée. Pentes incroyables. Paysages sublimes.
Je ne regrette pas d’avoir loué un 4X4
Au bout de la piste : Dagverðarneskirkja
Grænhólmi (petites îles)
Cascade sur la Fábeinsá
Chevalier gambette
Klofningur
Cascade sur la Ballará
J’ai été victime du « flyng gravel » ou gravier volant. Ce sont des petits graviers ronds. Et là, 4X4 ou pas, c’est la même chose.
Je roulais à 50 et j’ai été prise par une énorme rafale de vent latérale. La voiture a fait une embardée à droite, puis à gauche, à droite, à gauche et j’ai enfin pu récupérer la ligne droite. Une bien belle frayeur. Heureusement que je conduis les deux mains sur le volant !!!
Skarðskirkja
Statues d'albâtre du XV° siècle. Elles ont été présentées à l'exposition universelle de Paris en 1910
Sel dans le Króksfjörður
Staðarhólskirkja
L’association historique des “Hommes de la Vallée” a offert ce monument, inauguré le 23 août 2008, en l’honneur de ces 3 poètes
L’auteur de cette œuvre est Jón Sigurpálsson, collectionneur et artiste de la ville d’Isafjörður.
Ari Jóhannesson et son fils Kristinn se sont chargés de la planification et un grand nombre de participants ont soutenu le projet
L’association historique remercie tous les contributeurs.
Steinn Steinarr (1908-1958) était le nom de « plume » de Aðalsteinn Kristmundsson, né au nord-ouest de l’Islande. Il a déménagé avec sa mère dans le district de Saurbær quand il avait 6 ans et à Reykjavík à 20 ans. En 1934, il publia son 1er livre de poésie : Rauður loginn brann. D’autres livres ont étés publiés les années suivantes et ont été l’objet de l’intérêt du public dont son poème Tíminn og vatnið publié en 1948.
Les gens s’accordent sur son pouvoir poétique mais sont en désaccord sur la nature exacte de son génie.
Peu de poètes islandais du 20ème siècle sont aussi fréquemment cités.Stefán Sigurðsson (1887-1933) est né à Hólmavík. Il a vécu à partir de sa 15ème année dans la ferme de Hvítidalur dans une vallée voisine du même nom. Au cours des 10 dernières années de sa vie il vécut à Bessatunga une autre ferme voisine.
Son 1er livre de poésie söngvar förumannsins, a été publié en 1918 et s’est avéré important pour le développement de la littérature islandaise ; car Stefán a cessé de faire usage du style conventionnel et contenu hérité des poètes islandais du 19ème siècle.Sturla Þórðarson (1214-1284) était un historien de renom mais aussi un poète ; et pour un temps conférencier en droit puis juge en chef.
Il a vécu à la ferme de Staðarhóll pendant 40ans, participant actif aux querelles et litiges contemporains bien que considéré comme lui-même peu paisible.
Sturla a contribué à la rédaction du 1er livre droit en Islande, pays tombé sous la domination norvégienne. Il a été nommé chevalier par le roi Magnús le mendiant ( ?)
La plus ancienne version du livre de la colonisation survivant à ce jour a été produite par Sturla. Mais son travail principal est le noyau de la saga de Sturlunga ; l'histoire du 13ème siècle.
En tant qu’historien, il semble objectif bien que lui et sa famille se trouvaient souvent controversés.Il louche
La route 60 est posée sur l’eau
Béni soit le souvenir des défunts
Króksfjarðarmúli
Vue de Kambur sur le Króksfjörður
Vadalfjöll
Berufjördur
Nordur Salt. J’avais rendez-vous avec Oli. 14h, personne. Un pêcheur qui sortait un canot de l’eau a téléphoné à la propriétaire qui lui a dit que Oli était parti (traduit via le GSM de deux jeunes qui accompagnaient le pêcheur). Je suis revenue à 15h, mais toujours porte close.
Sel dans le fjord
Sel récoltó
Reykhólar
Musée des oiseaux et des bateaux. (au point information Mariustöd : 750 ISK et 500 ISK enfants et seniors). Pas grand-chose à voir…
Goéland argenté Cormoran
Corbeau Renard
Mme eider au nid M. eider et Mme
M. et Mme eider et leurs œufs Mme eider et ses petits
Guillemot colombin
Bateau de ramassage du varech. L’usine de retraitement est fermée le jeudi.
Port de Laugaland
Je n’ai jamais trouvé la piste qui emmène au hot-pot naturel
Cascade au-dessus de Stadur
Cascade vers Midjanes
Le monument a été érigé par l'Association islandaise des écrivains de la région de Reykhólar pour le 100e anniversaire du décès du poète Gestur Pállsson
Stèle en l'honneur du poète Matthías Jochumsson (11/11/1835-18/11/1920)
Extrait d'un poème de Matthías Jochumsson. Il rend hommage à sa mère. Le poème a pour titre : Til móður minnar (A ma mère).
Je m'en souviens bien et mieux qu'hier, puis le soleil du matin m'a réveillé et nous nous tenions tous les deux au bord de la mer : Tu m'as montré du doigt cette forme circulaire, là , nous avons souri à toute la gloire qui nous entourait et aux vagues bleues du fjord.
Porskafjarðarþing
Musará
Porskafjördur
Route en gravier, rouler à 80 (c'est beaucoup trop...)
Route 60 route de montagne sublime mais ardue
Myrarlandsfjall
Djúpifjördur
Djupasaldá
Djúpidalur, mon hébergement de ce soir
Panneau explicite sur la trieuse à moutons
Sundlaug (piscine) et hot-pot. Pour moi toute seule. J’en ai bien profité.
L’eau de la piscine est à 38° et le hot-pot à 42°. Un délice, surtout quand la pluie et le vent cinglent le visage. Le plus difficile est de sortir du hot-pot et de parcourir les 2 mètres qui le séparent de la piscine car la température extérieure est de 6°.Il faut ne pas vouloir comprendre
Vues du hot-pot
Cascade sur la Djúpadalsá
Ma chambre (Contact : djadal@simnet.is) 6500 ISK (56€)
C’est bizarre, il y a un WC et un lavabo commun mais il faut aller à la piscine, distante de 500m, pour prendre une douche.
Pas de réseau téléphonique ni d’Internet
Ce soir, tempête, pluie, grêle mais ça ne durera pas longtemps
227 km
De 6° à 7°
1 commentaire -
Par Skyrgámur le 3 Mai 2018 à 17:02
0h57
Départ 7h30 9°, soleil
Cascade sur la Djúpadalsá
Djúpalsádalur à la sortie de Djúpidalur
Ça ne fait pas semblant de monter !!!
Attention, sommet de côte sans visibilité
Vallée Djúpifjörður et Gulufjörður
Gufudalskirkja (située sur la ferme la plus sale d’Islande en 2017)
Et ça monte encore
Lengd = longueur, Haæð = hauteur
Les paysages sont superbes, impossible de s’arrêter.
Refuge Kettháls, malgré l’antenne, toujours pas de réseau
Ce refuge sert aux personnes prises dans la tourmente, c’est rudimentaire mais ça permet d’attendre. Un téléphone est relié aux services d’urgence
Kollafjorður et Kvígindisfjörður
Valtarjorður, Skálmarfjorður
Valtarjörður, Skálmarfjörður, Kerlingarfjörður et Mjóifjörður
Valtafjörður et Skálmarfjörður
Valtafjörður et Skálmarfjörður
Extrémité du Kjálkafjörður
Coin de paradis
Cascade sur la Þverá
14 Km de route tape-cul en gravier entre montagne et fjord. Paysages sublimes
Skálmarnesmúli, tout au bout du bout de la pointe 18°
Les habitations sont des sumarhús (habitations d'été). Les résidents sont au calme
Skálmarnesmúlakirkja
Les maisons abandonnées sont signalées par des panneaux représentant une maison barrée. Une manière de faire perdurer le souvenir des anciens habitants.
Kerlingarfjörður
Kjálkafjörður
Cascade sur l’Austurá
Chapelet d’îles de Langey
Hellulaug
Je me demandais pourquoi depuis ½ heure la circulation voiture et moto était intense. C’est le Baldur qui relie Stykkishólmur à Brjanslækur qui vient de vider les cales avant de reprendre d’autres véhicules.
Baldur
Ruines Flóki (Flókatóftir)
Flókatóftir se compose de treize sites archéologiques, dont six sont les Flókatóftir d'origine (1-6), mais les vestiges archéologiques 11-13 (non représentés sur la photo) sont probablement des sources thermales ou des puits de cuisson de la même période, bien qu'ils n'aient pas été initialement enregistrés au 19ème siècle dans le cadre des récolements archéologiques.
Les sites 7 à 10 sont les restes d'une petite ferme, appelée Grund, probablement fondée vers 1900, mais détruite en 1930.
Le site 10 est un hangar à bateaux construit en 1940.
Le site archéologique a été protégé en 1930 par Matthías Þórdson, ministre national.Flókalundur est ainsi nommé à la mémoire de Flóki Vilgerðarson, un des pionniers découvreurs de l’Islande au 9ème siècle.
En Islande, ce personnage historique est connu sous le surnom de "Hrafna-Flóki" (Flóki aux corbeaux). En effet, venant de Norvège à la recherche d'une terre nouvelle et pris dans une brume épaisse, il avait à bord de son navire trois corbeaux qu'il lâchait deux fois par jour. Les corbeaux étant des oiseaux terrestres ne s'aventurent jamais bien loin en mer. Alors, tant que les corbeaux revenaient à bord, Flóki savait que la terre n'était pas proche ... A un moment, les corbeaux ne sont plus revenus, et Flóki a dirigé son navire dans la direction où ils étaient partis. C'est ainsi qu'il a découvert cette côte où il s'est installé avec ses gens pour y créer une colonie.
Expérience désastreuse puisque, après un été prometteur, le premier hiver fut terrible et tout son bétail périt. Au début de l'été suivant, le fjord était encore pris par les glaces, et Flóki désespéré repartit vers la Norvège en maudissant cette terre qu'il appela "Ís land", la "terre des glaces", une terrible contre-publicité qui a eu la vie dure, puisqu'elle a donné au pays le nom qu'il porte encore aujourd'hui ...
Les ruines de sa ferme "Flókatóftir" sont les seuls vestiges de son échec.Extrait du Landnámabók ou est relatée l'histoire de Flóki
Toute cette portion de côte appelée Barðaströnd est quasi-déserte. Elle est réputée pour être inhospitalière, froide même en été, et surtout hantée !Eiders
Huîtrier pie
Brjánslækur
Brjánslækjarkirja
Tombe d’un cavalier
Krosslaug
Delta de la Mórá
Hagakirkja
Et ça monte encore (brattast = au plus raide)
Route 62 après le col Kleifheiði
Klefabúi surveille toujours le passage des voitures. Je ne manque pas de le saluer
La neige n’a pas encore fondu
Cascade sur la Kleifaá
C’est veille de fête nationale, les Islandais, coffre sur le toit, sont pressés de rejoindre leur destination, ils roulent comme des fous.
Ósafjörður
Lupins par milliards
Ferme à saumons
Lupins
Patreksfjörður
Monument à la mémoire des pêcheurs
Port
Alignement d’une famille de coccinelles
J’approche de l’église, le parvis en plein de monde. Chouette, je vais pouvoir assister à l’office. Bizarre, ils sont tous vêtus de noir. Serait-ce des obsèques ? Certainement, le cercueil est devant l’entrée de l’église. Je reviendrai demain.
Ça ne finira jamais de monter ?
Talknafjörður (le fjord)
Paysage désertique
Talknafjörður(le village et le fjord)
Il ne fait pas bon suivre le camion
Tálknafjarðarkirkja
Hólsá
Genêts, saules laineux et saules
Cases d'évitement pour se garer et laisser passer le véhicule venant en face
Pollurinn
Ferme à saumons
Brúarpotturinn
Laugardalsá
Stóra-Laugardalskirkja
Pique-nique au bord de la Tungá, rivière aux lupins, sous un petit crachin
Angéliques et lupins
La brume descend sur le fjord et les montagnes.
Ma chambre. Stéphane Plaza dirait que moins de 9m², ce n’est pas une chambre. Guesthouse Bjarmaland 7500 ISK = 65€ + 1800 ISK = 15.50€ le petit-déjeuner (pas pris)
Tout est propre et confortable
240 KM
Entre 9 et 18°
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Par Skyrgámur le 3 Mai 2018 à 17:01
2h10
Aujourd’hui, c’est la fête nationale de l’Islande. Les Islandais commémorent la fondation de la République d'Islande le 17 juin 1944 (Þjóðhátíðardagurinn)
Imaginez le jour de votre vie où il a le plus plu, le jour où le jour ne s’est pas levé. Et bien, c’est de la gnognotte en comparaison de ce que j’ai vécu aujourd’hui.
Départ à 7h30, 10°, pluie fine. 7° en haut du col
Lac Kriuvötn
Au loin, dans la brume : Patreksfjörður
Du Gardðr à la route 614 vers Raudisandur, la route en travaux est éventrée.
Panneau : Prudence oiseaux nichant à terre sur les routes
Sable blond de Örlygshöfn
Cascade
Stædavötn et Breiðavík
Au niveau de Miðbær, un gué profond s’est formé.
Une partie de la route est en tôle ondulée, gravier volant, et comporte des trous plus ou moins profonds, j’en passe et des pires. Ça secoue, tout tremble.
Je me demande comment les inconscients conduisant des Aygo ou similaires font pour arriver au bout. Ils ne seraient pas là s’ils conduisaient leur propre voiture.
Arrivée à Látrabjarg à 9h30. 2h pour faire 75 km dont 47km de route défoncée.
La pluie s’intensifie. Les oiseaux seront-ils présents ?
Le phare de Bjargtangaviti, le point le plus à l’ouest de l’Islande, a été repeint, la publicité pour le pizzaiolo a disparu.
Seigneur Dieu, gloire à ton nom sur notre terre.
L'un est celui qui prend soin de vous, vous regarde et pense déjà à votre prochain emploi (?) : Dieu, le Père, qui vous aime
Phare en 2009
En contrebas du phare
Les drones sont interdits. Heureusement pour la paix des oiseaux.
Œuf de guillemot
La pluie redouble, le sol glisse, que ce soit l’herbe ou la terre boueuse.
Quelques goélands nichent dans les falaises
Pingouin torda au nid
Je ne vois que quelques goélands, pingouins torda, guillemots et à peine quelques macareux qui volettent au loin.
Voici quelques photos prises la veille par Camille Monnard
Au bout de deux kilomètres environ, la brume envahit la lande. Je décide de rebrousser chemin, je n’éprouve plus aucun plaisir à me faire tremper pour aussi peu d’oiseaux.
Une Française, me voyant glisser me propose son aide sur quelques centaines de mètres.
Ce qui devait arriver arriva : LA gamelle islandaise du séjour (j’espère). Je suis trempée. J’ai les fesses, le coude et le dos endolori. Diagnostic du médecin de retour en France : fêlure du coccyx
Je continue la descente en privilégiant le chemin herbu, ça glisse autant mais ça fait moins mal en cas de chute…
Le couple de Français me rejoint, le mari me prend en charge. Il m’a sauvé la vie. Je ne sais pas combien de temps j’aurais mis à redescendre sans lui. Merci à eux.
Ce n’était vraiment pas le jour pour venir à Latrabjarg.
Baie de Látravík
Baie de Breiðavík
Miðbær, il ne sera pas fatigué à la fin de la journée.
Le gué s’est encore rempli d’eau, j’en ai jusqu’en haut des roues.
La route et la brume
Breiðavík dans la brumasse
Breiðuvíkurkirkja. Pour y accéder, c’est un chemin de croix, il ne doit pas y avoir souvent de fidèles qui s’y rendent.
J’ai bien mérité une gaufre et un chocolat chaud à Hnjótur.
Déception, ils ne confectionnent plus de gaufre. C’était un souvenir de 2009
Le chocolat aurait pu être bon s’il avait été confectionné avec du lait.
Le gâteau pomme-cannelle aurait pu être bon si le serveur n’avait pas eu la mauvaise idée de le faire chauffer sans me demander mon avis… Le tout pour la modique somme de 1380 ISK (12,23 €)Et il aurait fallu payer 100 ISK (0,88€) pour accéder aux toilettes !!! Il y a quand même un peu d’abus !!!
Örlygshöfn. C’est si beau quand le soleil brille, mais ce ne sera pas aujourd'hui...
Panneau : Prudence, travaux à 1 km
Pique-nique dans la voiture au pied du Garðar, il ne semble pas plus rouillé qu’en 2009.
Patreksfjörður, je le rappelle, jour de fête nationale.
Pas une âme dans les rues (vu le temps, pas étonnant), hormis les travaux publics qui goudronnent la rue qui mène à l’église. On ne verrait jamais ça en France. Pas un drapeau aux fenêtres, hormis sur quelques bâtiments officiels.Rien à la Police ni à l’église. Eglise qui est, bien entendu, fermée.
Patreksfjarðarkirkja
Ce n’est pas à Patreksfjörður qu’il faut venir pour faire la fête.
A Talknafjörður, ce n’est pas mieux, un seul drapeau dans toute la ville, c’est celui de Tálknafjarðarkirkja.
Ma voiture, déjà bien lavée par la pluie.
J’avais projeté d’aller jusqu’à Bíldudalur mais je suis trempée et j’en ai ras le bol pour aujourd’hui.
17h45, il ne pleut plus, j’enrage à l’intérieur.
Le temps que je m’habille tombe petit crachin.
Tant pis, je suis dehors, j’y reste.
La montée vers Bíldudalur s’effectue sous une pluie de plus en plus forte et le brouillard arrive, mais rien de bien méchant.
Arrivée à l’endroit stratégique, je découvre… rien du tout : L’Arnarfjörður est totalement occulté par un brouillard épais.
Le village est un peu plus patriote que les plus grosses bourgades. Une quinzaine de drapeaux flottent aux fenêtres des maisons.
Rhubarbe dopée
Bíldudalskirkja, les travaux publics goudronnent !!!
L’activité portuaire est intense. L’usine Arcticlax-Arnarlax fume à plein régime derrière l'église
« Les grands actes et chef Gísli Jónsson Membre du parlement, propriétaire à Bíduldalur ». (Je ne sais pas ce que représentent les sculptures de gauche.)
Vers le col de Hálfdán, un brouillard épais recouvre le paysage. Je n’y vois rien.
Cascade sur la Seljadalsá
On ne distingue même pas le poteau jaune suivant. J’ai failli rater la bifurcation pour Talknafjörður. Au bord du fjord, il n’y a plus de brouillard mais juste le petit crachin du départ.
Je rentre et cette fois-ci, c’est jusqu’à demain
Entre 6 et 10°°
198 km
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